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Grand Héron en vol

Bien que moins nombreuses dans la région de l'archipel du lac Saint-Pierre, les Grandes Aigrettes côtoient souvent les Grands Hérons. Certaines nichent à la Grande Île.

D'autres échassiers, les Bihoreaux gris, font également leur nid au même site.

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En dehors de la colonie, le Grand Héron est plutôt solitaire et passe presque tout son temps à se nourrir.

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Près des rives, ce grand échassier demeure immobile, le cou tendu, à guetter le passage d'une éventuelle proie. Lorsqu'il en repère une, il replie lentement son cou puis le détend rapidement tel un ressort. De son long bec tranchant, il attrape le poisson et l'avale tout rond. Ses captures ont une longueur moyenne d'environ 65 mm.

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Plutôt piscivore, il lui arrive également de chasser des mollusques, des crustacés, des insectes, des rongeurs, des grenouilles, des reptiles et des petits oiseaux.

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Les excursions en bateau dans les multiples chenaux qui serpentent entre les îles permettent d'observer près des rives de nombreux hérons à l'affût de poissons. Moins craintifs en dehors de la colonie, ils sont plus faciles à approcher.

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Au cours de l'été, les adultes perdent une partie de leurs plumes. Ils paraissent ainsi moins éclatants.

Chez le Grand Héron, l'ongle des doigts médians des pattes est denté. Il s'en sert pour peigner ses plumes. Sous le plumage des flancs se trouvent des couches de duvet poudreux. Cette poudre est appliquée sur le reste du plumage à l'aide des ongles en peigne et permet de le nettoyer. Ensuite, une huile y est appliquée afin de maintenir une certaine imperméabilité.

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Lorsqu'il s'envole, il replie son cou en S et laisse ses pattes traîner vers l'arrière. Les battements de ses ailes sont lents et cela lui prend un certain temps pour décoller. Souvent, s'il est dérangé alors qu'il se trouve dans un endroit où le poisson est abondant, il ne s'éloigne pas beaucoup et se pose juste un peu plus loin.

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Les héronneaux demeurent au nid jusqu'à l'âge de 9 à 10 semaines. Vers la septième semaine, ils se promènent d'une branche à l'autre. Puis, à la neuvième semaine, ils exécutent des vols de courtes distances. C'est une période critique pour eux car s'ils tombent au sol ils finissent par mourir de faim puisque les parents ne s'en occupent plus hors du nid.

Vers la dixième semaine, les jeunes quittent le nid et commencent à se nourrir seuls. Ils possèdent un plumage plus terne que celui des adultes.

Les parents réussissent en général à élever deux ou trois petits. Près de 70 % des jeunes meurent au cours de leur première année.