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Oisillons de Guifette noire

La Société d'aménagement de la baie Lavallière (SABL) est impliquée dans diverses recherches menées dans les milieux humides du lac Saint-Pierre.

Une espèce d'oiseau identifiée comme susceptible d'être désignée menacée ou vulnérable au Québec, le Petit Blongios, fait l'objet d'une étude de répartition dans les marais de la baie de Lavallière. Ce petit échassier sert d'indicateur pour évaluer l'état des marais en fonction du niveau d'eau du fleuve Saint-Laurent. Cette étude est effectuée en collaboration avec le Service canadien de la faune.

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L'inventaire des colonies de Guifettes noires permet de suivre leur évolution et de détecter les diverses causes de leur disparition. La présence de cette espèce permet d'indiquer la condition des marais versus le niveau du fleuve Saint-Laurent. Le Service canadien de la faune mène cet inventaire en collaboration avec la SABL.

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Nid et oisillon de Guifette noire

Le nid de Guifette noire flotte sur l'eau. Il contient généralement deux ou trois œufs. On assiste ici à l'éclosion.

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Les oisillons de Guifette noire sont pesés et bagués.

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M. Paul Messier de la SABL s'implique personnellement dans le suivi de la population du Merlebleu de l'Est par l'installation de nichoirs à la base de tours de haute tension. Il dénombre ici les couvées et bague les jeunes de cette espèce.

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La sauvagine est évaluée afin d'établir entre autres des quotas de chasse. On examine également l'état de son habitat. Cette étude est menée par le Service canadien de la faune et la SABL.

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On vérifie le stade de la mue et l'état de santé (botulisme et grippe aviaire) de chaque canard capturé. Puis, on pose une bague numérotée à la patte afin d'assurer un suivi.

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La coloration du miroir sur les ailes des canards permet de bien identifier chaque espèce. La Sarcelle d'hiver en porte un vert éclatant, le Canard noir en a un violet bordé de noir et le Canard colvert en arbore un bleu encadré de deux barres noires et blanches.

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Les canards rassemblés dans un enclos ne trouvent d'issue qu'en passant par le tunnel. De là, on les sort un à un pour les examiner, puis on les relâche.

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Des nichoirs sont installés par la SABL pour assurer la nidification du Tyran huppé et du Petit-duc maculé. D'autres nichoirs servent au Canard branchu.

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Dans la baie de Lavallière à sa jonction avec la rivière Yamaska, une passe migratoire a été installée par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune afin de permettre la libre circulation des poissons. Ainsi, près d'une trentaine d'espèces peuvent se reproduire sur les terres inondées au printemps et retourner avec les alevins à la rivière lorsque l'eau se retire.

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L'Université du Québec à Trois-Rivières s'est dotée d'un navire de recherche, le Lampsilis, pour effectuer des études sur les écosystèmes aquatiques.

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