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Deux Bernaches du Canada

De la fin du mois de mars à la fin du mois de mai, les Bernaches du Canada et les Oies des neiges s'arrêtent dans la plaine d'inondation du lac Saint-Pierre pour se nourrir et se reposer. Elles mangent des rhizomes de scirpe, des résidus des récoltes de maïs et des jeunes pousses.

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Parties de la côte est américaine, les oies font cette escale afin de refaire le plein d'énergie avant de poursuivre leur périple vers leurs sites de nidification dans les îles du Grand-Nord.

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Les voiliers en flèches de bernaches et d'oies strient le ciel à perte de vue.

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À Baie-du-Febvre, on observe les plus grands rassemblements. Ceux-ci comptent des centaines de milliers d'individus.

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Au printemps, une multitude d'anatidés (canards) envahissent les marais. L'archipel du lac Saint-Pierre offre de nombreux emplacements leur permettant de nicher et d'élever leurs canetons.

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Dans la région, il est possible de rencontrer 72 % des espèces d'oiseaux recensées au Québec. Environ 168 espèces se reproduisent dans l'archipel du lac Saint-Pierre.

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Le meilleur site d'observation d'oiseaux rares à l'est du Canada se situe à l'île du Moine.

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Bien que communes, les Sternes pierregarin n'en procurent pas moins un spectacle fascinant par les prouesses aériennes et les plongeons qu'elles exécutent pour se procurer les petits poissons dont elles se nourrissent.

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Le Pluvier kildir est fréquemment aperçu le long des berges. On le reconnaît facilement à sa démarche particulière et à son cri strident dont est inspiré son nom.

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Les marais et les marécages de la baie de Lavallière sont visités par une faune aviaire très diversifiée. Des espèces rares y sont régulièrement observées.

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Depuis une dizaine d'années, le nombre de Cormorans à aigrettes s'est grandement accru au lac Saint-Pierre. Comme ces oiseaux consomment une importante quantité de poissons, les pêcheurs sportifs et commerciaux craignent que cette augmentation de population n'occasionne une trop forte pression sur les stocks de perchaudes.

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Des mesures sont en ce moment envisagées pour stabiliser la population reproductrice de cormorans.

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Pygargue à tête blanche immature en vol

Les oiseaux de proie sont fréquemment vus survolant l'archipel. Ils s'élèvent haut dans le ciel, en effectuant des spirales, portés par les courants d'air chaud. De cette manière, les grandes ailes de ce Pygargue à tête blanche immature lui permettent de planer longtemps sans trop d'efforts tout en scrutant le sol de son regard perçant à la recherche de sa nourriture.

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D'autres rapaces, comme les Urubus à tête rouge, adoptent le même type de vol mais souvent en groupe et leurs ailes forment un " V " caractéristique. Un couple de Faucons pèlerins, une espèce désignée vulnérable, niche au sommet des silos à grains dans le port de Sorel-Tracy.

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On ne peut rester indifférent au spectacle grandiose d'un Plongeon huard glissant sur l'eau puis, au moindre dérangement, s'enfonçant complètement sous la surface pour ne réapparaître qu'à une bonne distance.

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